Le projet de trottinette électrique sur la bonne voie

Mardi dernier, Yvon est venu nous présenter sa future trottinette électrique.

Ayant déjà bien avancé au niveau de l’électronique de commande, c’est à la partie mécanique qu’il faut désormais s’attaquer.

Deux vieux vélos et des pièces imprimées en 3D vont faire l’affaire.

Un premier petit vélo pour récupérer les roues et le guidon.

Un autre vélo, plus grand, qui servira de marche pied et qui permet de fixer moteur et batteries.

A défaut de motorisation, nous avons quand même tous essayer la trottinette…

Tiens, un peu de mécanique ce soir

Dans le cadre de l’atelier Robotique, il est nécessaire de coupler un moteur avec sa roue.

L’ensemble moteur/réducteur est tout petit et fait presque le diamètre de l’axe de roue, soit 8 mm.

Luc a décidé de nous montrer comment réaliser ce coupleur, avec du matériel assez simple.

Il réalise ces coupleurs à partir d’une tige en laiton de 8 mm, une perceuse portative, quelques forêts, un lime hackée, un taraud, 4 roulements à billes, un bout de tube carré en fer et quelques morceaux de bois.

Il s’agit de forer longitudinalement un trou de 3 mm dans la tige en laiton de 8 mm. Pour ce faire, il faut d’abord construire, avec du bois, principalement du contre plaqué, l’outil qui va permettre de faire cela assez facilement.

Le but est de mettre en rotation la tige à forer et de garder le foret fixe, avec une tenue assez souple afin qu’il reste bien au centre. Le centre doit d’abord être marqué.

Luc utilise une lime dont il a meulé le bout pour le tailler de façon à l’utiliser comme une gouge. Très efficace !

Une fois le centre bien marqué, la perceuse met la tige en rotation et un système de levier va venir pousser le foret vers la tige en rotation.

Foret et tige en rotation sont fixée par des roulements à bille qui sont juste au bon diamètre, roulements à bille tenus par le tube carré en fer.

Bref, remarquable !

Codeurs incrémentaux d’imprimante jet d’encre

Les capteurs d’imprimantes sont de classiques codeurs incrémentaux. Ils comportent 4 fils : +5v-0v-voie A-voie B. Les deux voies A et B sont déphasées d’ ¼ de période afin de pouvoir discriminer le sens de déplacement. La difficulté est de bien identifier les différents fils.

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Codeur d’avance du papier

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Codeur de la translation de la tête d’impression

 

 

La première étape est de souder des fils de couleurs.

  • codeurprinter_03Soit au capteur directement

 

 

 

 

 

  • codeurprinter_04Soit au fils. Je préfère cette solution qui laisse le droit à l’erreur et permet de débrancher le fils du capteurs si une connexion existe.

 

 

 

 

 

Les capteurs incrémentaux d’imprimantes sont réalisés à partir du schéma du capteur optique ci dessous, on retrouve les différents fils en mesurant les résistances avec un  ohmmètre.

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Résistances en KW

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Voie A :     vert

Voie B :      violet

+5V :          bleu

0V :            gris

 

Il est important de bien garder le couple capteur/disque d’origine. Un échange entre le capteur et le disque (ou la bande) de deux imprimantes différentes à peu de chance de fonctionner.

Il n’y a plus qu’à brancher sur une arduino et charger un code de codeur incrémental. Le problème que je n’ai pas réussi à résoudre complètement est la perte de traits si le déplacement est trop vif.

Mardi 1er mars : Une main artificielle

MainOuverteUne main artificielle simple à fabriquer et à robotiser.

Xavier cherchait une main artificielle relativement simple à fabriquer et facilement robotisable.

Il a trouvé celle-ci, plutôt cubique, mais néanmoins très pratique. Les doigts sont tous sur le même modèle. Même le pouce reprend des éléments des autres doigts.

Chaque doigt est commandé par un seul fil, qui permet de plier le doigt. L’ouverture se fait automatiquement grâce a des élastiques de dentiste placés au dos de chaque articulation. La force de rappel est réglée grossièrement par le nombre d’élastiques installés. Cela permet d’éliminer le fil de retour présent pas exemple dans la main InMoov.

MainFermeeElle est encore un peu grande…

Mardi 9 février : Lua sniffer & Alim puissante

AlimPuissanteUne alimentation puissante

Yvon avait besoin d’une alimentation 12 Volt plutôt puissante.
Mais plutôt que d’en acheter une, il a été récupérer 3 vieux PC dont il a extrait les blocs alimentation.
Quelques pièces imprimées en 3D pour assembler le tout, et voici une alimentation qui débite !

 


 

LuaSnifferSniffer les WiFi en Lua

Ce soir, c’est Jean-Paul qui est passé nous montrer son petit sniffer de réseaux WiFi réalisé avec un module NodeMCU programmé en LUA & un petit (tout petit) écran OLED.
Et comme on peut le constater, dans notre bunker, les réseaux WiFi ne sont pas nombreux…

Mardi 12 janvier : station météo et i3d grand modèle

Les fêtes sont passées, et l’affluence revient.

Chassis grande i3DUne i3D grande taille

Ce soir, Patrice est venu nous présenter le châssis de sa future imprimante 3D.
Son principal souci est de pouvoir fabriquer des pièces de 60 cm de long.
Il est donc parti en quête d’une structure permettant de faire cela, structure dans laquelle il a l’intention de monter des éléments de notre célèbre CreppRap®, l’imprimante 3D maison.

 

Une station météo

Renzo s’est lancé dans une station météo. Outre les températures et humidités intérieures et extérieures, le vent, la pluie et la pression atmosphérique, des capteurs moins courants seront implémentés :

  • Capteur d’UV
  • Capteur d’orage

 

 

L’écran, déjà de belle taille, mais non tactile, ne permettant pas d’afficher toutes les informations, un encodeur rotatif permettra l’utilisation d’un menu.

 

Mardi 15 décembre : un peut de vent…

Ce soir, c’est Antoine qui est venu nous voir avec un bel ensemble girouette-anémomètre, en grande partie imprimée en 3d.

girouette anémomètreToutes les pièces imprimées sont « home made ». Les bras entre le rotor et les coupelles sont en carbone. Le capteur de girouette est à améliorer et Renzo nous a expliqué comment s’y prendre avec un potentiomètre rotatif.

Mardi 1er décembre : régulateur d’allure et i3d

Mardi 1er décembre, la soirée Open FabLab à vu arriver un nouveau projet et une vieille imprimante 3D.

Régulateur d’allure

Le régulateur d’allure est un dispositif assez ancien utilisé sur les voiliers avant les pilotes automatiques électroniques. Il permettait au navigateur solitaire de confier la barre à un système mécanique qui maintenait un angle constant entre la bateau et la direction du vent.
Un régulateur d’allure était constitué de 2 pièces principales :

  1. l’aérien, une espèce de girouette qui servait de capteur
  2. l’amplificateur, une pale immergée, dont l’incidence était modifiée par l’aérien, ce qui provoquait le déplacement vers la droite ou vers la gauche avec une force suffisante pour actionner la barre.

Pour les curieux, j’ai trouvé ce site qui explique le fonctionnement.

Mais qu’est ce que ce truc entièrement mécanique fait sur ce blog ?

L’idée est de remplacer l’aérien par un compas électronique qui va commander l’amplificateur mécanique. Et voilà comment faire un pilote automatique électronique à faible consommation d’énergie. En effet, modifier l’incidence de la pale immergée ne demande pas de puissance, contrairement à l’action directe sur la barre.
Les pilotes automatiques électroniques sont d’ailleurs les principaux consommateurs d’énergie sur un voilier.

20151201_pilot

La maquette est réalisée en recyclant un vieux tiroir de lecteur de CD.

Reste à coder correctement l’arduino, ce qui était l’objet de la présence ce soir.

 

20151201_baVieille imprimante 3D

Nous avons aussi vu débarquer l’imprimante 3D d’une école, machine de plus de 2 ans qui a bien malheureusement bien souffert.

Un premier diagnostique à été réalisé. La carte Arduino mega semble bien malade. visiblement, aucun écrou n’avait été serré.

Un peu de boulot pour la remettre en route…

 

 

Mardi 24 novembre : dépannages

Mardi 24 novembre, la soirée Open FabLab à été mise à profit pour dépanner certains d’entre nous.

20151124_usbAntoine n’arrivait plus à faire communiquer son PC avec son imprimante 3D.
Devant une certaine perplexité, une question lancée à l’assemblée permet d’obtenir rapidement une piste : « J’ai déjà vu ça. Cela vient d’une mise à jour récente du noyau Linux. Il suffit de retourner en arrière. »
Ah oui, et on fait comment ?
Un expert nous a montré comment s’y prendre et le problème qui semblait insoluble fut rapidement réglé !

 

 

20151124_buse

Une autre imprimante 3D est arrivée, avec un problème de buse bouchée.
Facile ?
Non, pas cette fois ci…
En effet, le matériau utilisé était de l’ABS.
La technique habituelle utilisée avec le PLA, mise à jour avec les paramètres de température de l’ABS, ne semblait pas fonctionner.

Il a fallut cette fois ci jouer avec la clé à molette…

Mais on en est venu à bout !

 

 

La suite au prochain numéro.

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